Rencontre JOSÉPHINE… préfacé par SUZANNE DRACIUS 7 octobre à 18 h 30 à la Maison de Martinique, PARIS
Rencontre littéraire de présentation de l’ouvrage
JOSÉPHINE IMPÉRATRICE DES FRANÇAIS, REINE D’ITALIE
de Sainte-Croix de la Roncière, préfacé par SUZANNE DRACIUS
en compagnie de Suzanne Dracius, Cynthia de Jaham, première lectrice, et Luc Laventure, modérateur
MERCREDI 7 OCTOBRE 2015 à PARTIR DE 18 h 30
à LA MAISON DE MARTINIQUE
2, rue des Moulins 75001 PARIS (Métro Pyramides - lignes 7 & 14 / Bus 21, 27, 68, 81, 95)
Entrée libre mais réservation souhaitée à evenement@idemeditions.com
Séance de dédicaces, cocktail créole.
Joséphine de Beauharnais (1763 - 1814), une égérie française, totalement martiniquaise !
« La première époque de ma vie, passée à la Martinique, m’offrait le spectacle singulier de l’esclavage, qui ne devint si affreux que par celui du despotisme qui le domine. Représentez-vous sept à huit cents misérables, auxquels la nature donna un ton d’ébène, et de la laine pour cheveux, et que la cupidité, devenue féroce par les dangers qu’elle court à se satisfaire, arrachés à leur patrie, pour les transplanter sur un sol étranger. Là, désunis, comme famille, mais assemblés en ateliers, ou groupés en travailleurs, ils offrent à un soleil brûlant leurs membres pressés dans des liens de fer… »
(Extrait de JOSÉPHINE IMPÉRATRICE DES FRANÇAIS, REINE D’ITALIE, réédition en format de poche aux éd. Idem)
« Incontestablement Joséphine continue, de nos jours, à fasciner des millions de gens un peu partout dans le monde, non seulement parce qu’elle a été l’épouse du Français le plus connu à l’étranger, mais aussi parce que sa vie est pleine de drames et de grandeur, à la manière de la tragédie grecque : à l’instar d’une héroïne tragique selon l’idéal que préconise Aristote dans sa Poétique, Joséphine inspire à la fois « admiration et pitié ». D’elle, Aimé Césaire me disait : « C’est une femme qui a eu des problèmes et qui s’est débrouillée ». Et Dieu sait qu’en créole on dit : « Débouya pa péché », la débrouillardise n’est pas un péché. »
(Extrait de la préface de Suzanne Dracius)