La faute à Bonaparte ? dirigé par Suzanne Dracius, préface de Pascal Blanchard Prix de la Plume antillaise & d’ailleurs

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Anamnésie propitiatoire, pour rendre favorable le futur — le contraire de l’amnésie collective, désobéissance à l’injonction d’oublier, ne pas occulter le passé pour mieux gérer le présent et mieux aller de l’avant !


La faute à Bonaparte ? a reçu le Prix de la Plume antillaise et d’ailleurs décerné sous l’égide de l’APTOM (Association du personnel de la Poste et d’Orange originaire d’Outre-mer) présidée par Micheline Lézin.

 Vidéo : présentation par Suzanne Dracius de LA FAUTE À BONAPARTE au Journal télévisé de viaATV du 05.05.2021. Cliquer ici

« Ils sont six à avoir œuvré dans ce livre (La faute à Bonaparte ?) pour éclairer d’un autre regard Napoléon Bonaparte à l’heure du bicentenaire de sa mort. Ils sont six à proposer un regard croisé pour aider à comprendre les multi-faces de l’Empereur des Français, qui – comme tous les personnages historiques – est composite et multiple. Le débat est nécessaire et utile, et ce livre permet de regarder autrement le « temps Napoléon » et de débattre sereinement de la célébration de la mort de Napoléon.
L’histoire sert à cela – aussi –, débattre, questionner, regarder autrement, susciter des questions, ouvrir des pistes de réflexion et proposer un regard qui n’est pas forcément le regard dominant du moment.
Le destin de Bonaparte est exceptionnel – nul ne le conteste –, il est un des grands marqueurs de l’histoire de France, son action marque encore notre présent deux cents ans après, mais il y a aussi derrière les parts de lumière (de celui qui fut l’un des plus grands réformateurs de la France contemporaine) des parts d’ombre : le rétablissement de l’esclavage, la politique à l’encontre des Noirs et métis en France, la place des Afro-Antillais dans l’armée française, les expéditions à Saint-Domingue et en Guadeloupe – en fait, la politique coloniale de l’Empereur – font aujourd’hui débat. Et c’est normal dans une démocratie que l’on puisse s’interroger sur les grandes figures du “récit national”. » 
(Incipit de la préface de Pascal Blanchard.)

Le 27 avril 1848 paraissait le décret abolissant définitivement l’esclavage en France. Cette abolition devait être effective deux mois après dans les colonies (Guadeloupe, Martinique, Guyane, Réunion et Saint-Louis du Sénégal), mais, sous la pression des esclaves, le décret entra en application les 22 et 27 mai 1848 en Martinique et en Guadeloupe, car, comme le rappelait Aimé Césaire, si les abolitionnistes y ont joué un rôle majeur, cependant « Les nègres ont toujours combattu pour leur liberté. On a élevé des statues à Schoelcher, c’est bien. Mais on devrait aussi élever une statue au nègre marron anonyme ou à l’esclave inconnu, comme au soldat inconnu. »
Le 27 avril 2021, au JT de TF1, dans un long sujet sur Napoléon, pas un mot sur le rétablissement de l’esclavage ni le Code civil misogyne alias Code Napoléon où la femme est traitée comme une éternelle mineure ! D’indispensables éclairages sur cette face sombre de Napoléon Bonaparte sont offerts dans l’ouvrage LA FAUTE À BONAPARTE ?. Dans le cadre du bicentenaire de la mort de Napoléon, cette monographie collective met en lumière, d’une part le rétablissement de l’esclavage par le Premier consul le 20 mai 1802, qui maintient les esclaves sous le joug du Code noir jusqu’à l’abolition de l’esclavage en 1848 – au mépris du décret de la Convention du 4 février 1794 abolissant « l’esclavage des nègres dans toutes les colonies » –, et, d’autre part, le caractère patriarcal du Code Napoléon, contraire au principe révolutionnaire de l’égalité des individus, promulgué le 21 mars 1804, qui maintient les femmes dans une condition juridique inférieure à celle des hommes. Cet ouvrage lève aussi le voile sur le mystère de Joséphine et de son rôle – ou pas ? – dans le rétablissement de l’esclavage, rappelant que la Martiniquaise créole Marie-Josèphe Rose de Tascher de la Pagerie, épouse, en premières noces, d’Alexandre de Beauharnais guillotiné sous la Révolution, surnommée Joséphine par Bonaparte, devint, grâce à son mariage avec ce dernier, impératrice des Français, couronnée en 1804. Nolens volens, qu’on le veuille ou non, c’est aussi cela, l’Histoire de France, au même titre que les victoires napoléoniennes et les considérables institutions qu’il a créées, dont la plupart perdurent jusqu’à nos jours. LA FAUTE À BONAPARTE ?, publié sous la direction de Suzanne Dracius auteure, autrice aux éditions Idem dirigées par Jean-Benoît Desnel, Prix Association APTOMde LA PLUME ANTILLAISE ET D’AILLEURS présidée par Micheline Lezin. Ce livre ne se contente pas de poser la question. Il y répond. LA FAUTE À BONAPARTE ? c’est, outre le rétablissement de l’esclavage, l’ "infini servage de la femme" maintenu par le code Napoléon cruel pour les femmes : pas de droit de vote et statut d’éternelle mineure…La faute à Bonaparte ?, c’est quatre historiens, une ancienne bâtonnière et une femme de lettres qui montrent et démontrent la cruauté et les méfaits de Napoléon Bonaparte et de ses généraux dans le rétablissement de l’esclavage : René Bélénus, Marcel Dorigny, Suzanne Dracius, Bernard Gainot, Danielle Marceline, Érick Noël. Préface de Pascal Blanchard.
230 pages.
13,90 €.
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 Vidéo : présentation par Suzanne Dracius de LA FAUTE À BONAPARTE au Journal télévisé de viaATV du 05.05.2021. Cliquer ici

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