Sur L’AUTRE QUI DANSE, Lobe Nana

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Sur L’AUTRE QUI DANSE :

« Je viens de terminer votre roman L’AUTRE QUI DANSE, et j’ai été absolument bouleversée par votre écriture, riche, fluide et en même temps foisonnante, un peu à la Gabriel Garcia Marquez. Les images employées sont toujours originales et inattendues. Je vous avoue cependant ne pas avoir pu aller au terme des dernières pages, car leur réalisme m’a transpercée. Je dirai même glacée. C’est de la très grande littérature, celle qui ne dorlote pas le lecteur, au contraire, le met mal à l’aise face à des faits de société importants. De plus, j’ai enrichi mon vocabulaire car le registre de langue est extrêmement soutenu.
Merci encore pour ce beau moment de lecture. Je compte le relire dans quelque temps, en espérant cette fois aller au bout des 5 dernières pages, que je n’ai pu que survoler tant le malaise était vertigineux. Pour info, j’ai travaillé comme médiatrice sociale et j’ai été confrontée à cette grande misère. J’ai exercé de 2012 à 2015 à La Courneuve, juste à côté de ces tours vraiment maudites. Cet épilogue qui est, à la base, inspiré par un réel fait divers, cette histoire était encore relayée d’asso en asso. Une vraie tragédie sur fond de misère sociale que vous avez bien intégrée à votre récit captivant.
Merci à vous ! C’est super : vos œuvres méritent une très large diffusion, et le public a besoin de ce genre d’œuvres. Je vais vérifier auprès de la bibliothèque de ma ville le référencement de vos œuvres et les demander, si ce n’est pas déjà effectif.
Le personnage de Rehvana (dont je refuse la mort en ne lisant pas les dernières pages) va longtemps, et même très longtemps me hanter. C’est lui donner une seconde vie que le mettre dans le plus d’étagères de bibliothèque possible. Merci pour ce grand moment de littérature. (N’hésitez pas à partager mon avis. Il doit être très largement lu.)
Lobe Nana »
2 octobre 2022

Je souhaite que vous donniez un jour des cours de creative writting en France. Ce livre est un voyage dont on ne ressort pas la même. Très profond, il crée la vie entre les lignes, dans le fin interstice laissé entre les mots. Comme "Sula" de Toni Morrison, "Celanire-cou-coupé" de Maryse Condé, "Une si longue lettre" de Mariama Ba ou la poésie de Maya Angelou, je pense que vos écrits sont incontournables, car à la convergence des Blacks studies et de l’intersectionnalité.
3 novembre 2022

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