La Négritude dite par les femmes : vérification et validation dans
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Conférence d’Hanétha Vété-Congolo, Bowdoin College, Brunswick, Maine (USA)
au Colloque Senghor, 26 octobre 2006, Université des West Indies (Barbade) :
« La Négritude dite par les femmes : vérification et validation dans
L’autre qui danse et "L’âme soeur" de Suzanne Dracius  ».
Publié dans "Postcolonial Text", Vol 3, No 1 (2007).<br<
Dans L’autre qui danse, son premier roman paru en 1989, l’écrivaine
martiniquaise Suzanne Dracius introduit une théorie identitaire qu’elle
qualifie de ’métissage-marronnage’ puis qu’elle développe et confirme
dans une nouvelle « L’âme soeur  » publiée en 2003 dans le recueil de
nouvelles Rue Monte au ciel. Selon le discours tenu dans les deux textes, le concept porté par le terme ’métissage-marronnage’ rendrait plus justement la vérité de l’identité martiniquaise car il y inclut non seulement les origines multiples mais en plus la diaspora souvent oubliée. De plus, il préviendrait des dangers de la Négritude essentialiste contre laquelle l’auteure met en garde. En somme, L’autre qui danse serait en apparence un fervent plaidoyer contre la Négritude. Or il n’en est rien. Dans cette communication, nous tâcherons de démontrer comment le procès fait à la Négritude, notamment césairienne, est infondé et comment en plus, ’le métissage-marronnage’, ne différant de la Créolité qu’en ce qu’il inclut la diaspora, est une reprise peut-être inconsciente mais ironique des préceptes fondamentaux de la Négritude. En somme, le ’métissage-marronnage’ revient à démontrer, suivant les intentions de l’auteure, qu’il est encore fort difficile d’occulter l’héritage de la Négritude encore moins de l’évincer ou de le reléguer en arrière-plan comme proposition idéologique ou identitaire obsolète, mais qu’il importe désormais de le dépasser.
(abstract)
cliquer ici : Négritude dans L’autre qui danse