Olympique festin des dieux - "Nobody is perfect" dixit Oscar Wilde
"Nobody is perfect", dixit, dans L’importance d’être constant, ce cher Oscar Wilde, incarcéré pour cette même homosexualité que vilipendent les détracteurs choqués par les « drag queens » dans cette scène où ils ont voulu voir une Cène à la Léonard de Vinci lors de la cérémonie d’ouverture des J.O., et qui évoque plutôt « Le festin des dieux » (de l’Olympe) de Jan Harmensz van Biljert : « Personne n’est parfait. Moi-même, je suis particulièrement sensible aux courants d’air. » Les courants d’air que brava Philippe Catherine « tout nu » déguisé en Bacchus alias Dionysos…
Dans « Jeux olympiques » il y a « Olympe », avec ces dieux au « rire inextinguible », selon la formule homérique. En son temps, Platon condamnait Homère pour avoir osé parler du « rire inextinguible des dieux » : « Et, brusquement, un rire inextinguible jaillit parmi les Bienheureux, à la vue d’Héphaïstos s’affairant par la salle », difforme et boiteux. Dans l’Odyssée, au chant VIII, Aphrodite et Arès, surpris en plein adultère, sont la risée de l’Olympe et des Grecs, à l’exception de Platon, philosophe hostile au rire railleur et critique.